La balade quotidienne

Balader tous les jours son chien dans des parcs, forêts, jardins publics, champs ou au moins dans le quartier va permettre à votre chien de satisfaire plus ou moins correctement trois à quatre de ses besoins fondamentaux. Ce dernier aura ainsi une dépense physique, olfactive et cognitive ; si votre chien peut en plus interagir positivement avec d’autres chiens, il satisfera son besoin de rencontres congénères.

Je sais que l’emploi du temps de certains humains ne leur permet pas de sortir leur chien tous les jours et laisse ce dernier faire sa vie dans le jardin. Néanmoins, et sauf à ce qu’il fasse plusieurs hectares et donne sur une forêt, le jardin devient vite inintéressant aux yeux et à la truffe du chien !

Si un chien s’ennuie dans son jardin, ce qu’il se passe de l’autre côté de la clôture devient d’autant plus une source de curiosité et d’intérêt, voire de frustration ; on veut toujours ce que l’on ne peut pas avoir !

Et c’est notamment là que la balade peut devenir pénible…

Une fois au bout de la laisse, certains chiens ne seront même plus où donner de la truffe ! Il y a tellement d’odeurs à renifler, de place pour courir, de sources de curiosité, … que le chien va s’exciter et va gentiment devenir ingérable. Autant dire qu’à ce niveau de stress, se calmer, prêter attention à son humain pour lui obéir est un gros challenge que tous les chiens ne pourront pas relever.

Une fois au bout de la laisse, certains chiens vont avoir peur et s’immobiliseront ou essaieront de fuir. Les bruits, l’agitation, la proximité des humains et des autres chiens qu’il va croiser ou apercevoir de loin vont le stresser. Ce dernier refusera alors de bouger ou il tirera comme un fou pour mettre de la distance entre lui et ce qui lui fait peur.

Une fois au bout de la laisse, certains chiens vont être tellement stressés qu’ils vont tenter d’agresser, avec plus ou moins de réussite, avant même que le chien en face ne l’ai vu.

Les solutions sont en fonction de chaque problématique

L’objectif dans le premier des trois exemples précédents sera de canaliser l’énergie et l’attention du chien ; de simples et répétés exercices cognitifs au quotidien ainsi que la modification de certaines réactions humaines vis-à-vis du chien seront nécessaires.

Dans les deux cas suivants, les protocoles seront différents. Il faudra tout d’abord apprendre au chien que son humain est l’élément le plus important à regarder sur simple demande vocale. Ensuite, il sera essentiel de travailler avec l’accord du chien pour modifier son émotionnel face à ce qui lui fait peur. L’apprentissage en positif du port de la muselière sera la clef pour assurer l’intégrité physique de tous et la sérénité émotionnelle des humains.